La pensée positive, c’est du vent ?
21 mai 2022 2022-05-21 16:38La pensée positive, c’est du vent ?
La pensée positive, c’est du vent ?
Je suis quelqu’un de très rationnel, très cartésien… Vous savez, j’ai travaillé comme consultant en stratégie, après une école de commerce, jusqu’à il n’y a pas si longtemps que ça.
Il fut un temps où la pensée positive me paraissait être une pratique approximative, de l’ordre du déni de notre condition de vie qui, elle, est pourtant bien réelle, et nos souffrances, bien réelles également…
Et pourtant, aujourd’hui, c’est bien un outil majeur qui m’a permis de transformer ma propre vie
et que j’inclus dans mon projet de construire une synthèse structurée, sérieuse et fédératrice de concepts fondamentaux à promouvoir pour une société d’individus plus épanouis…
… et dont je parle dans mon livre « Osez douter ! 12 protocoles fondamentaux pour vivre mieux »
Et voici donc mon approche :
Si je veux être plus épanoui, qu’est-ce que je dois faire ? Eh bien, si je fais ce que j’ai toujours fait, j’obtiens les résultats que j’ai toujours obtenu. Donc, je dois faire autrement. Mais, comment est-ce que je peux faire autrement, si je pense toujours pareil ? C’est impossible. Je dois donc penser autrement. Et pour penser autrement, je dois commencer par douter de mes propres certitudes.
Parmi mes certitudes se trouvent certaines qui m’empêchent d’être épanoui, précisément parce qu’elles sont génératrices de pensées négatives.

Ecoutez bien.
Un jour, un homme se promène dans un zoo, et rencontre un imposant éléphant, aussi gros qu’un camion. Il remarque que celui-ci n’est ni gardé dans une cage ni retenu par une chaîne. Tout ce qui l’empêche de s’échapper du camp est un petit morceau de corde attaché à l’une de ses pattes. L’homme ne comprend pas pourquoi l’éléphant n’utilise pas sa force pour briser la corde et s’échapper du camp. Il pourrait facilement le faire, mais au lieu de cela, il reste là, retenu par un petit pieu. Il demande à un dresseur à proximité pourquoi l’éléphant reste planté là et n’essaie pas de s’échapper. Le dresseur lui répond : « Lorsqu’il était beaucoup plus petit, nous utilisions une corde pour l’attacher et, à cet âge, cela suffisait à le retenir. En grandissant, il a continué de croire qu’il ne peut pas se détacher. Il pense que la corde est encore suffisamment forte pour le retenir, alors il n’essaie même pas de se libérer. »
Intéressant.
Comme cet éléphant, serait-il possible que nous soyons prisonniers de certaines de nos pensées ?
Celles qui disent :
• Je ne suis pas capable
• Je ne m’aime pas
• Je ne me fais pas confiance
• Je ne fais pas confiance à mon environnement
• Je ne fais pas confiance à la vie
• Si je n’y arrive pas c’est parce que
• Le monde est contre moi
• Les gens sont des cons
Ce que je veux vous dire c’est que certaines de ces convictions sont devenues des vérités dans lesquelles nous nous sommes retrouvés enfermés. Ce sont précisément ces convictions qui sont génératrices de frustrations, d’insatisfaction, de colère, de peine, de déceptions, de souffrance, non ?
Mais, prenez la conviction « les gens sont des cons » par exemple. Que se passerait-t-il si on osait douter de ça ?
Comment on fait précisément pour douter ? Faites comme moi, demandez-vous :
- Comment est-ce que vous vous sentez quand vous avez cette pensée ? Comment est-ce que cette pensée vous fait agir ? Quels sont les résultats de cette pensée ?
- Comment est-ce que vous vous sentiriez si vous n’aviez PAS cette pensée ? Comment est-ce que vous agiriez ? Quels seraient les résultats ?
- Est-ce que c’est vrai ?
- Est-ce que c’est vraiment vrai à 100% de manière absolue ? Est-ce qu’il y a UN exemple qui prouve que UNE FOIS ce n’était pas vrai ? S’il y a UN exemple, est-ce qu’il ne peut pas y avoir d’autres exemples ?
- Quelle est la pensée opposée à la pensée que vous avez ? « Les gens sont bienveillants » Quelles sont TOUTES les raisons pour lesquelles cette pensée opposée pourrait être vraie ?
Et alors progressivement, en osant douter de nos certitudes, on cultive des schémas de pensée plus puissants, plus positifs.
Alors, s’il vous plaît, osez douter !
